Le représentant du parti républicain a organisé un rassemblement électoral dans l’État de Caroline du Nord, marquant ainsi le début de sa campagne présidentielle après que Joe Biden ait annoncé son retrait de la course.
Donald Trump attaque violemment Kamala Harris
Des attaques d’une rare violence. Donald Trump a chargé mercredi 24 juillet sa nouvelle rivale démocrate, Kamala Harris, jusqu’à l’accuser, sans la moindre preuve de vouloir favoriser l’exécution de bébés. « Elle veut des avortements au huitième et au neuvième mois de grossesse, jusqu’à la naissance et même après la naissance », a lancé le candidat républicain lors d’un meeting de campagne en Caroline du Nord, son premier depuis que Joe Biden a jeté l’éponge.
Des accusations sans fondement
Le milliardaire, arborant sa traditionnelle cravate rouge, n’a pas retenu le moindre coup contre la quinquagénaire, qu’il va sûrement affronter à l’élection présidentielle de novembre. « Elle va détruire notre pays », a-t-il assuré, avant d’affubler la vice-présidente d’un nouveau sobriquet : « Kamala la menteuse ». En meeting la veille dans le Wisconsin, la vice-présidente des Etats-Unis s’est engagée à placer le droit à l’avortement au cœur de sa campagne.
Des attaques répétées
« C’est une cinglée de la gauche radicale », a-t-il affirmé face à ses partisans, coiffés de leurs traditionnelles casquettes rouges. « Elle est folle, elle est folle », a-t-il maintes fois répété, en se montrant particulièrement critique du bilan de la vice-présidente en matière d’immigration. « Si on commence à la battre, de 10 ou 15 points dans les sondages, vous pensez qu’ils vont nous envoyer un troisième candidat ? », a-t-il ensuite interrogé, suggérant que Kamala Harris pourrait, comme Joe Biden, jeter l’éponge dès « la semaine prochaine ».
Source de l’article : Francetvinfo