Alexandre Dubois Le groupe Hezbollah a déclaré qu’il avait lancé une attaque de roquettes sur la ville de Kiryat Shmona, située dans le nord d’Israël, en réponse aux actions de l’ennemi et plus particulièrement à l’attaque qui a causé la mort de secouristes la veille.
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Ce direct est maintenant terminé.
Le Hezbollah libanais et l’armée israélienne ont échangé des tirs transfrontaliers, ont annoncé les deux parties, dimanche 8 septembre. Ces affrontements surviennent après l’annonce par le ministère de la Santé libanais de la mort de trois secouristes tués par une frappe israélienne dans le sud du Liban.
Échanges de roquettes et de frappes. Le Hezbollah a affirmé avoir « bombardé avec une salve de roquettes Kiryat Shmona », une ville du nord d’Israël, « en réponse aux attaques de l’ennemi (…) et en particulier à l’attaque » qui a causé la mort de secouristes samedi dans le village de Froun. Dimanche matin, l’armée israélienne a déclaré avoir mené une série de frappes aériennes sur des « bâtiments militaires du Hezbollah » et avoir intercepté des projectiles tirés depuis le Liban pendant la nuit.
Trois morts lors d’une attaque à un point de passage. Les services d’urgence israéliens ont rapporté que trois personnes ont été tuées lors d’une attaque à l’arme à feu à un point de passage entre la vallée du Jourdain en Cisjordanie occupée et la Jordanie. La police israélienne a indiqué dans un communiqué que l’assaillant avait été « neutralisé ». Plus tard dans la journée, le ministère jordanien de l’Intérieur a précisé dans un communiqué que l’auteur de l’attaque était jordanien.
Un cessez-le-feu à Gaza reste possible pour l’administration Biden. Depuis l’annonce le 1er septembre par Israël que le Hamas avait tué six otages, dont un citoyen américain, l’administration Biden a intensifié ses efforts pour obtenir une trêve qu’elle juge indispensable. Washington a déclaré cette semaine qu’un accord de cessez-le-feu était approuvé « à 90% ». Cependant, chaque jour qui passe sans qu’il ne soit conclu « risque de faire dérailler un bien fragile » processus, a admis le secrétaire d’État américain, Antony Blinken.
Source de l’article : Francetvinfo
